top of page

À propos

Une situation alarmante

 

Selon le rapport 2015 sur l’indice de développement humain du PNUD, Madagascar occupe le 154ème rang sur 188 pays figurant dans ce classement. Son indice de développement humain (IDH) demeure l’un des plus faibles au monde.

La République malagasy se caractérise par un cycle de perturbations politiques freinant toute velléité de développement durable. Dans les années 2000, Madagascar avait accompli un certain nombre de progrès dans la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, mais la crise politique de 2009 à 2014 a porté un coup dur à ces avancées. Aujourd’hui, ses résultats en matière d’éducation, de santé, de nutrition et d’accès à l’eau comptent parmi les plus faibles du monde.

Caméléon sur une branche
Les chiffres clés
  • 1 enfant sur 2 souffre de malnutrition chronique

  • 1/4 de la population vit dans des zones exposées aux catastrophes naturelles

  • 9 malgaches sur 10 vivent dans la pauvreté

Des habitants en danger

Une part majeure de la population se situe en-dessous du minimum d’exigence calorique alimentaire de 2133 kcal/jour/personne, tandis qu’un quart de la population - soit cinq millions de personnes - vit dans des zones exposées aux catastrophes naturelles fréquentes. Celles-ci représentent, en raison de leur impact négatif sur l’agriculture, une menace majeure pour la sécurité alimentaire à l’heure où le changement climatique exacerbe ces risques et accroît davantage la vulnérabilité des ménages.

Aujourd'hui, 90 % de la population, soit 9 Malgaches sur 10, vit dans la pauvreté, le PIB par habitant s’élève à 420 dollars et un enfant sur deux (de moins de cinq ans) souffre de malnutrition chronique.

 

Des habitants aux droits bafoués

 

Loin de son image de paradis tropical, Madagascar est un pays où la réalisation des droits de l’enfant reste lacunaire : les enfants malgaches doivent quotidiennement faire face à la pauvreté.

Cette situation a été largement aggravée par la crise politique qui perdure aujourd’hui et dont les répercussions pèsent sur la population : selon le Bureau International du Travail (BIT), plus de 200 000 emplois ont été supprimés rien que dans la capitale, Antananarivo. L’État a très nettement réduit les budgets consacrés à l’éducation et à la santé. C’est dans ce contexte que les enfants malgaches et leurs familles doivent vivre, ou plutôt survivre : sur la base du pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté , Madagascar est aujourd’hui le pays le plus pauvre du monde.

Pourquoi agir pour Madagascar ?
bottom of page