top of page

Accès à l'eau

La situation actuelle
​

Madagascar compte parmi les cinq des pays où l'accès à l'eau est le plus difficile pour la population. Dans la Grande Ile, douze millions de personnes n'ont pas à accès à l'eau potable. C'est ce que révèle un rapport de l'ONG WaterAid publié en 2017. Dans la capitale malgache, Antananarivo, les deux millions d'habitants sont aussi confrontés à cet obstacle tous les jours. Les régions du sud de Madagascar ont la plus faible couverture en eau du pays et subissent les impacts majeurs du changement climatique. L'augmentation de la fréquence et de l'intensité des sécheresses en est une conséquence importante.

​

Huit millions d'euros par an, c'est le budget pour le secteur de l'eau potable et de l'assainissement à Madagascar. Mais pour rendre l'eau accessible à tous les Malgaches, il faudrait 180 millions d'euros chaque année, indique le rapport de WaterAid.

​

eau
Les chiffres clés
​
  • 12 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable

​

  • 14 000 enfants décèdent chaque année à cause du manque d'eau et d'assainissement

​

  • Seulement 36 % de la population rurale a accès à des sources d'eau améliorées, c'est-à-dire avec un minimum de traitement et accessible.

Un accès quasi-inexistant
​

Près d'une personne sur deux n'a pas accès à l'eau potable dans le pays. Les répercussions sont désastreuses, indique Lovy Rasolofomanana, directeur de WaterAid à Madagascar : « Au niveau de la santé publique, la diarrhée constitue la deuxième cause de mortalité pour les enfants de moins de cinq ans à Madagascar. Il y a plus de 14 000 enfants qui perdent la vie chaque année à cause du manque d'eau et d'assainissement. »

 

Seulement 10% de la population utilisent des structures d’assainissement de base, et Madagscar est le 3ème pays du monde où l'utilisation de sources d'eau non améliorées est la plus fréquente.

​

Nos actions

 

  • Constructions de puits

  • Établissement de bases de données

  • Distribution de pailles filtrantes type LifeStraw

  • Éducation des populations sur les questions d'hygiène 

​

La difficulté de récolter des données

 

La cartographie et la détection précoce des sécheresses sont indispensables pour prévenir ou atténuer les éventuelles pénuries d'eau et les famines. Grace à sa capacité à faire un suivi fiable des précipitations et la croissance de la végétation, l'imagerie par satellite permet de plus en plus de surveiller la sécheresse et de fournir des alertes rapides pour une meilleure planification, mais à Madagascar, mettre en place de tels systèmes est très difficile.

 

À l’heure actuelle, il n’existe pas de système national de surveillance de la sécheresse permettant d’estimer les risques et de fournir des informations aux parties prenantes, aux humanitaires, ainsi qu’aux décideurs afin de faciliter la préparation et les mesures d’atténuation de la sécheresse.

Pourquoi y a-t-il urgence ?
bottom of page