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Accès à l'éducation

Un bilan désastreux 

 

A Madagascar, la moitié de la population de plus de 15 ans est analphabète et l'école peine à former les jeunes au-delà de la 5e année.

 

A Madagascar, les problèmes de qualité de l'apprentissage et de rétention des élèves restent un souci important : sur 100 élèves entrant dans le primaire, 50 arrivent en 5e année, 25 au collège pour, au final, un-e élève qui étudie à l'université. Sur ces mêmes 50 élèves de 5e, seule la moitié maîtrise la lecture et l'écriture de la langue maternelle et du français. Une situation imputable à la qualification des enseignant-e-s du primaire dont seuls 15% disposent d’un diplôme pédagogique adéquat.

Numéros d'apprentissage des enfants à l'
Les chiffres clés
  • Seuls 66 % des enfants terminent l’école primaire

  • 14,2% des enfants n’ont ainsi jamais fréquenté l’école.

  • 1/4 des enfants sont obligés de travailler pour aider leurs familles 

Des enfants qui n'en sont pas vraiment 

Une conséquence de la pauvreté est que, selon la Banque mondiale, un quart des enfants malgaches de 5 à 17 ans est obligé de travailler pour aider leurs familles. Il peut s’agir d’aider les parents aux champs, mais souvent les familles envoient travailler leurs enfants, majoritairement les filles, comme domestiques en ville, dans des familles plus aisées et qui promettent parfois de les scolariser.

25 % de ces petits travailleurs exercent des activités présentant des risques pour leur santé. Ainsi, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a récemment dénoncé la pauvreté et l’impunité qui ont entraînés le développement de formes modernes d’esclavage à Madagascar, notamment dans les mines ou les carrières de pierre. Les enfants travaillant dans les mines sont davantage exposés à la violence et aux maladies respiratoires, causes de décès précoce.

Nos champs d'action

 

  • Formation de professeurs 

  • Pédagogie avec les familles

  • Distribution de matériel scolaire

  • Sensibilisation de l'opinion publique malgache 

Le fléau des enfants : la prostitution des mineures

 

Un grand nombre de travailleurs du sexe sont des jeunes filles mineures. Il existe aussi un véritable trafic autour du tourisme sexuel à Madagascar. Souvent, les parents et la communauté ferment les yeux, voire acceptent cette exploitation, car elle représente une source de revenus, ce qui ouvre parfois la voie aux maltraitances.

Le Comité des Droits de l’Enfant déplore le niveau élevé du phénomène de violence intrafamiliale, y compris de la violence sexuelle, notamment envers les filles, sans que cela ne soit sanctionné par la justice ou la société. Ainsi, chaque année on enregistre plus de mille disparitions d’enfants dans la capitale: les enfants fuient leur foyer, car ils sont le plus souvent battus par des membres de leur famille. Beaucoup se retrouvent en situation de rue.

Parce que l'éducation est le premier pas vers la libération 
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